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Parasites au printemps : comment protéger votre chien ou votre chat ?

Le soleil revient, les températures montent doucement, et ton animal commence à passer plus de temps dehors. Ça fait du bien à tout le monde, pas vrai ?

Mais ce que tu ne vois pas forcément… c’est que les parasites, eux aussi, sont de sortie. Tiques, puces, moustiques : tous profitent du printemps pour se réveiller et s’attaquer à nos chiens, chats, et autres compagnons à quatre pattes.

Et le problème, c’est que ces petites bêtes peuvent provoquer de vrais dégâts : maladies graves, allergies, infestations à la maison…

Alors si tu veux passer une saison sereine avec ton animal, il y a deux choses à faire : comprendre les risques, et bien les prévenir.

Pourquoi le printemps favorise-t-il les parasites chez le chien et le chat ?

Le retour des beaux jours est souvent synonyme de promenades, de sorties au jardin et d’exploration pour nos compagnons à quatre pattes. Mais ce changement de saison marque aussi le grand réveil des parasites : tiques, puces et moustiques profitent pleinement du printemps pour proliférer.

Températures douces = terrain idéal pour les parasites

Les parasites externes comme les tiques, les puces et les moustiques sont particulièrement sensibles aux conditions climatiques. Dès que les températures dépassent 10-12°C, leur activité reprend :

  • Les tiques sortent de leur dormance hivernale et se cachent dans les hautes herbes, les haies ou les feuilles mortes.
  • Les puces peuvent éclore rapidement dans les environnements chauds et humides.
  • Les moustiques, quant à eux, trouvent dans les eaux stagnantes du jardin ou des alentours un lieu idéal pour pondre.

Ce climat printanier crée donc un environnement parfait pour leur développement, au moment même où nos animaux passent plus de temps dehors.

Plus de sorties = plus de risques

Avec les journées qui s’allongent, chiens et chats sortent davantage, que ce soit pour des balades en forêt, des siestes dans l’herbe ou des explorations autour de la maison. Résultat ? Ils sont exposés à un nombre croissant de parasites, parfois invisibles à l’œil nu.

Même un chat d’intérieur peut être contaminé si les puces ou les œufs sont ramenés à la maison via les vêtements, les chaussures ou un autre animal.

Les tiques chez le chat et le chien : petites, discrètes… mais potentiellement mortelles

Au printemps, les tiques sont partout : dans les herbes hautes, les forêts, les champs, les parcs… et même dans ton propre jardin. Invisibles à l’œil nu quand elles sont jeunes, elles s’agrippent à la peau de ton chien ou de ton chat pour se nourrir de leur sang.

Et le vrai problème, ce n’est pas seulement qu’elles piquent : elles peuvent transmettre des maladies graves, parfois mortelles.

Comment les tiques s’y prennent pour piquer ton animal

Les tiques ne sautent pas, ne volent pas. Elles attendent simplement, posées sur une herbe ou une branche basse, qu’un animal passe à portée.

Elles sont capables de détecter la chaleur corporelle ou le souffle d’un chien ou d’un chat… et hop, elles s’agrippent dès qu’elles en ont l’occasion.

Une fois sur le corps, elles cherchent une zone chaude, fine et peu poilue pour s’installer. Les plus fréquentes :

  • Derrière les oreilles
  • Sous les pattes avant (aisselles)
  • Autour du cou
  • À l’intérieur des cuisses
  • Entre les coussinets

Elles y restent ensuite accrochées pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, ce qui leur laisse largement le temps de transmettre des agents pathogènes directement dans la circulation sanguine.

Quelles maladies peuvent transmettre les tiques ?

Certaines tiques sont porteuses de parasites ou de bactéries très dangereux. C’est pourquoi on ne peut jamais prendre une piqûre de tique à la légère.

La piroplasmose (ou babésiose)

C’est l’une des plus connues et l’une des plus rapides à agir. Le parasite attaque les globules rouges, ce qui peut provoquer :

  • Une grosse fatigue soudaine

  • Une forte fièvre

  • Des urines foncées

  • Une perte d’appétit

    Sans traitement rapide, la maladie peut entraîner la mort en quelques jours.

La maladie de Lyme

Transmise par certaines tiques, elle est connue chez l’humain… mais elle peut aussi toucher les chiens (plus rarement les chats).

Elle peut causer des douleurs articulaires, des boiteries chroniques, une fatigue générale, et dans certains cas, des troubles neurologiques ou cardiaques.

Moins connue, mais tout aussi dangereuse, cette maladie affecte les globules blancs. Les signes sont plus difficiles à détecter, mais on peut observer :

  • Des saignements (nez, gencives)
  • Une fièvre persistante
  • Une perte de poids
  • Des troubles oculaires

Comment repérer une tique sur ton animal ?

Ce n’est pas toujours simple, surtout chez les animaux au poil long ou foncé. Mais certains signes doivent te mettre la puce à l’oreille :

  • Une petite boule noire ou brune collée à la peau
  • Un léchage ou grattage insistant sur une zone précise
  • Une rougeur, un gonflement ou une croûte inexpliquée
  • Un changement de comportement, fatigue soudaine, perte d’énergie

Fais régulièrement une inspection manuelle de ton animal, surtout après les balades : passe tes doigts derrière ses oreilles, sous ses pattes, autour du cou… Les tiques aiment se cacher là où on ne les voit pas.

Et si tu trouves une tique ?

Pas de panique, mais pas de gestes dangereux non plus :

  • Utilise un crochet à tique (disponible en pharmacie ou chez le véto), et tourne doucement jusqu’à ce qu’elle se décroche.
  • Ne tire jamais à la pince, tu risques de laisser la tête dans la peau.
  • N’applique ni alcool, ni huile, ni savon : cela stresse la tique, qui recrache encore plus de salive infectée.
  • Désinfecte bien la zone une fois la tique retirée.
  • Et surveille ton animal dans les jours qui suivent. Le moindre doute ? File chez le vétérinaire.

Les puces chez le chien et le chat : invisibles… et redoutables

Contrairement aux tiques, les puces ne se contentent pas d’une simple promenade sur ton animal. Elles s’installent, se multiplient… et transforment ton chien ou ton chat en véritable festin ambulant.

Ce qui rend les puces si agaçantes, c’est qu’elles sont quasi invisibles à l’œil nu, surtout chez les animaux au pelage foncé. Et pourtant, une seule puce peut pondre jusqu’à 50 œufs par jour. En quelques jours, c’est toute la maison qui peut être infestée : coussins, canapés, tapis, panier… rien n’est épargné.

Chez ton compagnon, les piqûres de puces provoquent souvent des démangeaisons intenses. Certains animaux sont même allergiques à leur salive, ce qui déclenche des plaques rouges, des croûtes, voire une perte de poils. On parle alors de dermatite allergique aux piqûres de puces (DAPP), une réaction très courante chez le chien et le chat.

Mais le problème ne s’arrête pas là. Les puces peuvent aussi transmettre des parasites internes, notamment le ténia, qu’un animal peut attraper simplement en se léchant ou en avalant une puce infectée.

Tu l’auras compris : même une seule puce, ce n’est jamais “juste une puce”. D’où l’importance de mettre en place une prévention régulière et de traiter à la fois l’animal et son environnement si une infestation est détectée.

Les moustiques : un danger qu’on sous-estime souvent

Quand on pense aux moustiques, on imagine surtout les bourdonnements autour de la tête en été. Mais pour nos chiens et nos chats, les conséquences peuvent être bien plus graves qu’une simple piqûre.

Dans certaines régions (sud de la France, bassin méditerranéen, DOM-TOM…), les moustiques sont les vecteurs de deux maladies potentiellement mortelles : la dirofilariose et la leishmaniose.

La dirofilariose, aussi appelée maladie des vers du cœur, est transmise par une simple piqûre. Le parasite se développe lentement… jusqu’à atteindre le cœur et les artères pulmonaires. La maladie progresse souvent sans symptôme au début, mais peut devenir fatale si elle n’est pas détectée à temps. Elle touche principalement les chiens, mais les chats peuvent aussi être contaminés.

Quant à la leishmaniose, elle est causée par un parasite également transmis par les moustiques (en réalité, par un tout petit moucheron appelé phlébotome). Elle est difficile à diagnostiquer et à soigner, car les symptômes sont très variés : amaigrissement, fatigue, problèmes de peau, lésions oculaires… C’est une maladie chronique qui nécessite un suivi à vie.

Et le pire, c’est que tu ne verras probablement jamais le moustique responsable.

C’est pour ça que la prévention est essentielle, surtout si tu vis ou voyages avec ton animal dans une zone à risque. Il existe des traitements préventifs spécifiques (colliers, pipettes, comprimés), et des vaccins pour certaines maladies comme la leishmaniose.

Alors non, le moustique n’est pas anodin. Il peut être minuscule, mais il peut changer la vie de ton animal en une seule piqûre.

Alors, comment protéger ton chien ou ton chat des parasites ?

Quand on sait tout ce que tiques, puces et moustiques peuvent transmettre, on comprend vite que la prévention n’est pas optionnelle. Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs solutions efficaces, naturelles ou vétérinaires, pour protéger ton compagnon tout au long du printemps (et au-delà).

Antiparasitaires naturel ou chimique : que choisir pour mon animal ?

Si tu préfères des options plus douces, tu peux te tourner vers les antiparasitaires naturels. Par exemple, l’huile de coco, la terre de diatomée, les colliers comme Tic Clip, ou encore certains sprays à base d’huiles essentielles (comme InsketoVet) peuvent aider à éloigner les parasites. Attention cependant : ils demandent une application plus régulière et sont souvent moins puissants en cas d’infestation.

Pour une protection renforcée, notamment dans les zones à risque ou pour les animaux fragiles, les vétérinaires recommandent généralement des antiparasitaires chimiques. Pipettes, comprimés, colliers… il existe une solution adaptée à chaque animal. L’important, c’est de choisir un traitement :

  • adapté à son espèce (jamais un produit pour chien sur un chat, par exemple),
  • à son poids,
  • et à son mode de vie.

Pour celles et ceux qui cherchent une alternative naturelle et efficace aux traitements classiques, certains produits à base de plantes et d’huiles essentielles ont fait leurs preuves.

InsektoVet Combi Spray est une huile parfumée 100 % végétale qui protège chiens, chats et rongeurs contre les puces, tiques, moustiques et taons. Sa formule à base d’extraits de plantes agit comme un pare-feu olfactif : elle masque l’odeur de l’animal sans agresser sa peau ni celle de l’humain. Un indispensable au printemps, surtout si tu veux éviter les solutions chimiques classiques.

Pour les chats, tu peux aussi te tourner vers le FeliTATZ AbwehrKonzentrat. C’est une huile de soin naturelle qui masque l’odeur corporelle du chat. Résultat : il devient beaucoup moins repérable (et attirant) pour les tiques. Une bonne alternative si tu veux éviter les pipettes ou colliers répulsifs.

Ton vétérinaire peut t’aider à faire le bon choix, en fonction des zones que tu fréquentes, de la sensibilité de ton animal et de son état de santé général.

Et l’environnement, on en parle ?

Protéger ton animal, c’est bien. Mais si tu n’agis pas aussi sur son environnement, les parasites reviendront vite.

Et si on allait plus loin que la simple protection externe ? Un animal en bonne santé, avec un système digestif solide, sera naturellement plus résistant aux infestations parasitaires.

Il est donc essentiel vermifuger ton animal régulièrement, car certains parasites externes (comme les puces) peuvent transmettre des vers intestinaux. En général, on recommande un vermifuge tous les 3 mois, mais cela peut varier selon l’âge et le mode de vie de ton compagnon.

 

C’est exactement ce que propose CdProtect Dog Forte pour les chiens et CdProtect Cat pour les chats. Ces compléments à base de plantes renforcent l’intestin — un point clé pour limiter les infestations internes. Ils sont riches en tanins, substances amères et saponines, que les animaux ne trouvent plus dans l’environnement moderne, mais qui jouent un rôle essentiel dans leur protection naturelle.

Ces produits sont particulièrement recommandés en cure trimestrielle, en prévention douce, ou en complément des traitements antiparasitaires classiques.

 

Enfin, si tu as détecté des puces, par exemple, pense à traiter tout ce qui est en tissu chez toi : coussins, plaids, tapis, canapé, voiture… Un simple lavage à haute température peut suffire, ou l’utilisation de sprays spécifiques pour l’environnement.