Cheval de selle

Chiffres clés

Selon certains historiens, le cheval Castillonnais puise ses origines dans des chevaux importés de Grèce en France, plus spécifiquement dans le sud du pays. Ces chevaux auraient ensuite été relâchés et auraient regagné leur état sauvage dans les montagnes des Pyrénées. Au cours de la Renaissance, ce cheval aurait également connu un certain succès en tant que monture des rois lors de batailles.

Le cheval Castillonnais est originaire de la vallée du Biros en Ariège, située dans le sud-ouest de la France, et il a été façonné par son environnement montagneux. C’est un petit cheval robuste, puissant pour sa taille et agile, qui a été le compagnon de l’Homme dès le début du 20e siècle, participant à diverses activités telles que l’agriculture, l’élevage, le transport et même l’armée.

Au cours du 20e siècle, la population autochtone de chevaux Castillonnais a été croisée avec d’autres races plus lourdes afin d’augmenter sa masse et de répondre aux besoins de l’industrie de la viande chevaline. À cette époque, le cheval Castillonnais a connu une certaine popularité et de nombreux individus ont été exportés en dehors de l’Ariège.

Cependant, la race a été fortement affectée par la période d’après-guerre, marquée par la motorisation et l’industrialisation, et elle a frôlé l’extinction. Dans les années 80, quelques passionnés se sont mobilisés pour sauver la race. En 1992, l’Association Nationale du Cheval Castillonnais d’Ariège Pyrénées (ANCCAP) a été fondée, et la race a été officiellement reconnue en 1996. Cette association a pour mission de promouvoir la race, de préserver son patrimoine génétique et de sélectionner les étalons reproducteurs.

En raison du faible nombre d’individus (environ 350), la race du cheval Castillonnais est considérée comme étant en danger. Cependant, grâce aux aides financières fournies par l’Association et les éleveurs, des efforts sont déployés pour sa préservation.

Le cheval Castillonnais peut présenter deux couleurs de robe, la plus recherchée étant le noir pangaré (bai brun), qui se caractérise par des marques à feu sur les flancs et un « nez de renard ». On trouve également la couleur bai châtain foncé avec les mêmes marques. La robe de ces chevaux présente souvent des reflets très miroités. Il est possible de voir des variations saisonnières dans la couleur de leur robe, mais toutes les autres couleurs de robes sont exclues selon les critères du standard de la race.

Pour assurer l’inscription au stud-book à titre initial, les chevaux doivent subir un test génétique pour déterminer la couleur de leur robe.

Le cheval Castillonnais est connu pour sa frugalité, son agilité, sa résistance à l’effort et son tempérament facile, grâce à la sélection réalisée par les paysans ariégeois. De plus, il est vif et déborde de personnalité. Étant habitué à la montagne dès son plus jeune âge, il possède une bonne assurance au niveau de ses pieds, ce qui lui permet de naviguer aisément sur des sentiers escarpés et de faire face aux intempéries.

Le cheval Castillonnais est un petit cheval qui convient aussi bien aux cavaliers débutants qu’aux cavaliers expérimentés.

Il est adapté à diverses disciplines équestres et peut être monté ou attelé. Il est idéal pour l’équitation de loisirs et est souvent utilisé dans des activités touristiques telles que les randonnées équestres, les spectacles traditionnels du Sud, le dressage, le saut d’obstacles en tant qu’activités de loisirs, ainsi que pour l’attelage.

Le prix d’achat d’un Castillonnais se situe entre 5000 et 20 000€. 

Cela peut bien évidemment dépendre de : l’élevage, la difficulté à élever la race, la couleur et la qualité de la robe, la lignée, la conformité au standard de race, la qualité du pedigree, le titre des parents, l’âge, le sexe, la région ou le Pays de l’éleveur, la qualité générale et la destination de l’animal.

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