Cheval de selle

Chiffres clés

L’Akhal-Téké, une race de chevaux originaire du Turkménistan, aurait été sélectionnée dès le VIIIe siècle. Cependant, des chevaux étaient présents dans la région bien avant, et leur origine est entourée de nombreuses légendes. Par exemple, selon certaines sources, ils auraient été les montures de la cavalerie d’Alexandre le Grand.

Tout comme le Pur-sang arabe, l’Akhal-Téké a été élevé et sélectionné par des tribus nomades vivant dans des régions désertiques. Son nom est d’ailleurs tiré d’une de ces tribus, les Tékés, originaires de l’oasis d’Akhal. L’Akhal-Téké, qui était exporté dans toute l’Asie pendant l’Antiquité, a joué un rôle important dans l’amélioration du Pur-sang arabe et a contribué à la formation d’autres races renommées telles que le Pur-sang anglais et le Trakehner.

Aujourd’hui, l’élevage est organisé et développé principalement par la Russie. En France, la race est connue grâce à l’affaire Gend-Jim. Ce cheval, offert à François Mitterrand en 1989 par le président turkmène, a été au centre d’un scandale. En 2004, la France a établi un précédent en devenant le premier pays étranger à créer un stud-book pour l’Akhal-Téké, grâce à un accord conclu avec la Russie. Cependant, la sélection est rigoureuse et le nombre de chevaux inscrits ne dépasse pas environ 200 chevaux.

L’Akhal-Téké présente une variation de taille selon le sexe, avec une taille moyenne d’environ 1,60 m pour les mâles et 1,55 m pour les femelles. Certains peuvent atteindre 1,70 m. Ils sont généralement légers, pesant entre 425 et 465 kg. 3 types de morphologies sont reconnus, allant de la plus légère à la plus robuste. La robe la plus célèbre est dorée ou argentée, mais les robes les plus courantes sont le bai, l’alezan et le noir.

Il y a une incidence élevée du gène crème, ce qui produit des chevaux de robe palomino, isabelle ou cremello. L’Akhal-Téké a une tête légère, une encolure longue et droite, une épaule longue et oblique, un poitrail éclaté et large, un dos et des reins droits et longs, une croupe large et longue, des membres secs et longs avec des sabots durs. Il a une silhouette longiligne et mince comparée au lévrier. Il a une peau fine montrant les veines, une crinière fine et peu développée, et généralement pas de fanon.

L’Akhal-Téké, une race de chevaux élevée dans les déserts pour des fins militaires, se distingue par son courage, son intelligence et sa vivacité. Toutefois, il possède également une grande sensibilité. Proche du sang, il est fiable et volontaire, mais il demande beaucoup à son cavalier. Traditionnellement élevé parmi les nomades, l’Akhal-Téké est un cheval proche de l’homme, ayant besoin de contact et réagissant de manière réceptive. On dit qu’il est le cheval d’un seul cavalier.

Bien que l’Akhal-Téké ait été constamment sélectionné pour les courses de plat en Russie, il demeure un cheval polyvalent qui peut être monté dans diverses disciplines équestres. Grâce à son endurance et à sa robustesse, il excelle particulièrement en endurance et en concours complet. Maniable et puissant, il est apprécié pour son élégance et surtout pour sa grâce.

En raison de la rareté de la race, l’Akhal-Téké est peu connu du grand public, mais il est un formidable cheval de sport qui mérite d’être mieux connu.

Disciplines recommandées pour l’Akhal-Téké : Concours Complet d’Équitation (CCE), Concours de Saut d’Obstacles (CSO), Courses, Dressage, Endurance, Spectacle équestre.

Discipline déconseillée pour l’Akhal-Téké : Équitation western, Pony-Games.

Le prix d’achat d’un Akhal-Téké se situe entre 4000 et 20 000€. 

Cela peut bien évidemment dépendre de : l’élevage, la difficulté à élever la race, la couleur et la qualité de la robe, la lignée, la conformité au standard de race, la qualité du pedigree, le titre des parents, l’âge, le sexe, la région ou le Pays de l’éleveur, la qualité générale et la destination de l’animal.

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